1 septembre 2010 - Source Igaming France |
« Les limites du positif dans la lutte contre l’addiction aux jeux d’argent » |
L’aide aux joueurs dépendants est viable lorsqu’elle trouve naturellement et logiquement sa place. Ce que nous appelons « Jeu Responsable » (pour ne pas prononcer le nom d’une maladie) se situe au carrefour de 3 responsabilités : Les joueurs en premier lieu, puis les opérateurs de jeux et, enfin, les autorités. Eric Bouhanna, président et fondateur d’Adictel, propose une analyse différente et « progressiste » de la lutte contre l’addiction aux jeux d’argent. Selon lui, en regardant de plus près, les méthodes considérées comme évidentes ont leur limite. Car, en ce domaine, l’enjeu n’est pas uniquement la protection des clients sensibles, mais l’enjeu de toute une industrie. Pour bien comprendre cet enjeu, il est bon de tenir compte de l’environnement politique et économique, mais aussi de la logique et du bon sens sans quoi ce serait la faillite du système. Dans l’univers particulier des jeux d’argent, un traitement inadapté de la lutte contre l’addiction pourrait mettre toute une économie à la merci de revirements radicaux. Pour enrichir ces éléments de réflexion, Eric Bouhanna traitera, au fil de plusieurs tribunes, des points de métier qui concernent tous les acteurs au quotidien afin d’observer comment ils sont réciproquement impactés par les outils de modération et de lutte contre l’addiction. Voici les questions « terrain » qu’Eric se propose d’aborder en tant que professionnel du Jeu Responsable qui a aussi une connaissance de la réalité et des pratiques des joueurs et du jeu en ligne : - La modération des comptes est-elle équitable entre les opérateurs ? Pour répondre à ces questions, Eric Bouhanna partagera régulièrement sa tribune avec d’autres experts, complétée également par des témoignages d’opérateurs. Tribune rédigée en collaboration avec : Eric Bouhanna, président d’Adictel
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